Qui dit carnaval dit oreillettes ou bugnes, beignets!
Ingrédients :
- 350 gr de farine
- 3 oeufs
- 100 gr de beurre
- 60 gr de sucre
- 1 cube de levure de boulanger
- 1 verre d'eau
- 5 cuillères à soupe de lait entier ou demi écrémé
- Huile pour la friture
- Sucre glace
- Selon les goûts vous pourrez les parfumer de zeste de citron ou d'orange!
PREPARATION :
Dans un grand saladier, émiettez la levure, ajoutez le lait et faite tiédir au micro-onde puis remuez et laissez reposer quelques minutes - réservez
- Versez la farine dans un grand saladier, ajoutez le sucre et bien remuez l'ensemble
- Formez un puits, versez au centre l'eau, le beurre ramolli, les oeufs et la levure diluée.
- Pétrir quelques minutes afin d'obtenir une pâte homogène, ajustez avec de la farine si la pâte semble trop collante
- Couvrir avec un torchon et laissez reposer 1 heure environ à température ambiante.
- Farinez le plan de travail, étalez la pâte de sorte qu'elle fasse 3mm environ d'épaisseur avec le rouleau à pâtisserie.
- Découpez des losanges de pâte ou autre forme souhaitée. Si vous utilisez des emportes pièce veillez à ce qu'ils ne soient pas trop petits!
- Faire chauffer l'huile.
- Lorsque l'huile est bien chaude, y plonger les oreillettes et les faire dorer. (plus vous les laisserez dorer plus elles seront croustillante.
- Les sortir et les mettre sur du papier absorbant.
- Une fois les oreillettes bien froides, les saupoudrer de sucre glace.
Et je vous souhaite une bonne dégustation!
Un peu d'histoire...:
L'origine des bugnes est très ancienne : il s'agissait déjà d'une spécialité dans la Rome Antique qui se dégustait à la période du carnaval.
En italien, on les appelle chiacchiere.
Traditionnellement, à Saint-Étienne, les charcutiers proposaient des bugnes juste avant le mardi gras afin de se rappeler au bon souvenir des Stéphanois qui allaient commencer le carême et qui délaisser leurs commerces.
Les particuliers avaient également l'habitude d'en faire, afin de ne pas gâcher les matières grasses (huile de cuisson) dont l'usage était interdit par le carême. De nos jours, les boulangeries les proposent également, mais en respectant tout de même l'époque de mardi gras.
Dans Les vieilleries lyonnaises, Nizier du Puitspelu affirme qu'au XIXe siècle, les bugnes étaient à Lyon également associées à la période du carême, le dimanche des brandons y étant appelé « dimanche des bugnes ».
À cette époque, « les bugnes ne contenaient ni lait, ni beurre, ni œufs, et se faisaient avec de la farine, de la levure de bière délayé dans de l'eau et frit dans l'huile ; le tout est de bien frire. »